jeudi 5 septembre 2024

OLIVIER MAS aka BERYL 914

 


1- Pouvez-vous nous parler de votre parcours avant d'entrer à la DGSE ?

Je suis Saint-Cyrien d’origine. J’ai commencé dans l’arme blindée cavalerie, puis j’ai rejoint pendant quatre ans les forces spéciales, au sein du 1e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine. J’ai ensuite commandé mon escadron à Verdun, avant de rejoindre la DGSE.



2- Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre la DGSE ? Était-ce un rêve d'enfance ou une opportunité inattendue ?

Un rêve d’enfance, alimenté par les souvenirs d’un ancien camarade de promotion de mon père et mes lectures de John le Carré (la trilogie Smiley)



3- Quels sont les critères de sélection pour devenir agent clandestin à la DGSE et comment s'est déroulé votre processus de recrutement ?

Sens de l’autonomie, facilité pour nouer des contacts et évoluer dans tous types d’environnements, à l’étranger. J’ai rencontré un membre d’une petite cellule spécialisée. L’entretien s’est bien passé et j’ai ensuite passé des tests de sélection que j’ai réussis, ouvrant la voie pour moi à un processus de recrutement plus classique (pour un militaire : demande de mutation officielle pour rejoindre la DGSE)


4- Pouvez-vous décrire votre première mission sur le terrain ? Quels étaient vos sentiments à ce moment-là ?

Première mission avec une fausse identité et des faux papiers. C’est le premier passage à l’aéroport qui impressionne, face aux douaniers qui contrôlent vos documents d’identité. Comme on sourit et qu’on a une bonne tête qui inspire confiance, ça passe sans problème. Et c’est une première victoire exaltante pour le jeune espion !


5- Comment se passe une journée type dans la vie d'un espion de la DGSE ?

À l’étranger, on rejoint son bureau inséré dans l’ambassade de France. On prend connaissance des messages tombés dans la soirée et envoyés par la Centrale. Il y a notamment des questions que se posent les analystes à Paris, auxquelles il faut apporter des réponses au travers des connaissances de nos sources humaines. On prépare les entretiens à venir (sécurité et contenu) avec les sources humaines dont on a la charge : en général, un entretien par jour, parfois deux. Itinéraire de sécurité pour s’assurer que nous ne sommes pas suivis par les services locaux. Entretien dans un local clandestin. Puis retour à l’ambassade pour écrire tous les messages qui se rapportent à l’entretien qui vient de se dérouler.


6- Quelles compétences spécifiques sont nécessaires pour réussir dans ce métier ?

Intelligence de situation, capacité d’analyse et empathie.


7- Quel a été l'aspect le plus difficile ou le plus dangereux de votre carrière ? Pouvez-vous nous en parler ?

La période la plus chaude, pour moi, ont été mes deux dernières années de mon premier poste à l’étranger, en Asie Centrale. L’activité clandestine du poste dont j’avais la charge a été détectée par les services locaux. On cherchait à développer des accès dans des zones très sensibles et interdites. On a fait fort, mais trop vite… On a pris cher (mon adjoint a été arrêté et expulsé, entre autres).


8- Y a-t-il une mission ou une opération dont vous êtes particulièrement fier ?

Toutes. À chaque fois, je repartais de zéro, sur des nouveaux dossiers. Je me fixais des objectifs ambitieux que je suis toujours parvenus à atteindre. Même dans le cas évoqué plus haut : j’ai fait mouche, avant de me faire prendre ! 


9- Comment votre travail a-t-il affecté votre vie personnelle et familiale ?

On gère. Mais on s’aperçoit, lorsque l’on finit par quitter le service, que l’on a tiré un trait sur tout un pan de notre vie sociale, pendant ces années d’activité à la DGSE. C’est quand même un sacerdoce !


10- Est-ce difficile de garder le secret sur ce que vous faites, même avec vos proches ?

Cela n’a pas été difficile pour moi. J’avais une épouse discrète et je lui disais quand même pas mal de choses. C’est important de partager ses difficultés du moment avec un tiers de confiance. Pour le reste, nos aventures sont connues en interne et cela suffisait à mon bonheur.


11- Comment gérez-vous les dilemmes moraux ou éthiques liés aux missions que vous avez effectuées ?

Je m’étais toujours dit que j’étais prêt à démissionner si l’on me commandait d’agir contre mes convictions morales. Cela n’est jamais arrivé.


12- Comment la technologie a-t-elle changé le métier d'espion depuis vos débuts ?

Elle a surtout facilité le travail : la qualité du renseignement technique obtenu a été en hausse constante et cela continue aujourd’hui.


13- Quels sont, selon vous, les plus grands défis actuels pour le renseignement extérieur ?

Ne pas se reposer derrière la force du renseignement technique et toujours mettre la même énergie pour recruter des sources humaines top niveau.


14- À quel point la collaboration internationale est-elle importante dans le monde du renseignement ?

Elle est essentielle et elle pousse à l’excellence. Le renseignement est comme un marché. les marchandises échangées sur ce marché, ce sont les renseignements obtenus en propre. Si c’est du renseignement de qualité, je peux l’échanger avec un autre, pour obtenir un autre renseignement de qualité. Les Américains, par exemple, décident de travailler avec la DGSE, qu’à la condition que le renseignement échangé réponde à leur niveau d’exigence. Si vous n’êtes pas assez bons, personne ne viendra à vous !


15- Avec le recul, referiez-vous les mêmes choix de carrière ? Pourquoi ?

Tous. Je ne change rien ! J’ai adoré ma carrière. Même, si certains moments ont été plus difficiles à vivre.


16- Quelles sont les idées reçues les plus courantes sur les espions et que souhaiteriez-vous corriger ?

Les espions sont des barbouzes incompétentes. Non ! Ce sont des fonctionnaires sérieux, contrôlés par l’administration, et qui ont le sens de l’Etat chevillé au corps.


17- Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui souhaite poursuivre une carrière dans le renseignement ?

Lisez mon premier livre, Profession Espion ! Si vous voulez toujours rejoindre le service après l’avoir lu, vous rentrerez à la DGSE pour les bonnes raisons...


18- Y a-t-il des aspects de votre travail que vous ne pouvez toujours pas divulguer, même aujourd'hui ?

Bien sûr. Les techniques opérationnelles, les capacités techniques, l’identité des sources : c’est du secret à vie.


19- Comment la DGSE gère-t-elle la question du secret une fois qu'un espion prend sa retraite ?

Pas forcément très bien ! C’est difficile de suivre tout le monde. Mais elle fait au mieux...


20- Quel message souhaiteriez-vous transmettre au grand public concernant le travail des agents de renseignement ?

Le travail quotidien n’est pas aussi sexy qu’une série télévisée. Mais la réalité du métier est pour moi plus passionnante à vivre que celle de James Bond. Ma chaîne YouTube, mes livres, cherchent à transmettre cette passion du renseignement, simplement, loin d’une vision fantasmée des services secrets.


21- Il y a quelques années, vous avez lancé une chaîne YouTube intitulée «Talks With a Spy». Pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet et nous expliquer quelles ont été vos motivations derrière cette initiative ?

J’ai toujours aimé le montage vidéo et j’avais une bonne imagination pour raconter des histoires. Ma chaîne m’a permis de continuer à parler d’un domaine qui me passionne, tout en utilisant mes compétences en vidéo. 


22- Vous avez écrit plusieurs livres. Pourriez-vous nous en parler davantage ?

Trois livres très différents, et un quatrième à paraître le 23 octobre : mon premier roman (d’espionnage, bien sûr !) :


- Profession espion (Hoëbeke) : livre témoignage sur mes premières années à la DGSE.

- J’étais un autre et vous ne le saviez pas (Editions de l’Observatoire) : un essai sur la clandestinité et les espions sous légende. Comment vivre en double et monter sa légende. Je m’appuie sur ma propre expérience et sur le parcours de cinq espions sous légende de l’histoire.

- Missions Espions (Marabout) : 10 missions d’espionnage que j’ai imaginées et qui se lisent comme un jeu avec énigmes et solutions.

- Le Walk-in (Flammarion) : un officier traitant de la DGSE en poste à Beyrouth est confronté à un volontaire des services secrets syriens. Escroc ou source du siècle ?



23- Pourquoi le pseudo de Beryl 614 ?

Un instructeur terrain de mes débuts que j’aimais bien, appelait les sources lors de nos exercices sur ce même schéma : un mot + un chiffre. Du coup, c’est un hommage à sa mémoire. « Béryl », parce que le béryl bleu est ma pierre semi-précieuse préférée. Et « 614 » , parce que ça sonnait bien !

 

24- Quels sont vos futurs projets ?

Rejoindre le cinéma ou la télévision au travers de l’écriture d’un premier scénario et la réalisation de documentaires d’espionnage.


25- Quelle est votre devise dans la vie ?

Faire les choses avec plaisir et passion, c’est la clé de la réussite et de l’épanouissement personnel.


26- Pour finir cette interview, je vous propose de répondre aux questions « existentielles » :


- CIA ou FSB ? 

CIA 


- James Bond ou OSS 117 ? 

James Bond (le renseignement est une chose sérieuse pour moi !)


- Parapluie Bulgare ou Walther PPK (avec modérateur de sons) ? 

Parapluie Bulgare (la guerre froide fut un âge d’or de l’espionnage)


- Mata Hari ou Anna Chapman ? 

Anna Chapman (pour son physique avantageux…)


- The Americans ou le bureau des légendes ? 

Le BDL


- Pigeon voyageur ou Signal ? 

Pigeon voyageur (le lowtech est la solution pour contrer le développement des capacités techniques de l’adversaire).


- Caméra ou micro ? 

Micro (la parole est d’or)


- Cercottes ou Perpignan ? 

Cercottes (je suis plus sensible à la clandestinité la plus poussée que dans les capacités FS)


- La boîte ou la piscine ? 

La boîte !


- Et pour conclure: 

Vodka Martini ou Jus de tomate ? Jus de tomate...




Merci à Olivier pour cette interview !

Retrouvez le sur:

https://www.youtube.com/@TalkswithaSpy

https://www.instagram.com/talkswithaspy/



samedi 10 août 2024

ALLAN BARBERIS aka LE BRISEUR DE PHALANGES

 


1. Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Allan Barberis, j'ai 31 ans et je suis passionné de sport, principalement de sports de force. Je pratique le bras de fer sportif à haut niveau et, depuis plusieurs années, je suis considéré comme le meilleur bras droit français, toutes catégories confondues.


2. Quel est ton parcours sportif avant d'arriver là où tu es aujourd'hui ?

Depuis tout petit, j'ai toujours été sportif : natation, judo, karaté… Puis, en regardant mon père faire des pompes et des tractions à la maison, l'objectif de devenir fort s'est ancré en moi. À 15 ans, après avoir pris l'habitude de voler les packs de lessive de ma mère pour faire des curls biceps, elle m'a inscrit dans ma première salle de musculation, et je suis devenu un véritable passionné. Jusqu'à mes 21 ans, j'ai oscillé entre la musculation, la force athlétique amateur, le conditionnement physique et les sports de combat.


3. Comment as-tu découvert le bras de fer ?

Par pur hasard. Sur mon lieu de travail, un élu au sport de la mairie m'a parlé d'un club de bras de fer sportif qui venait d'ouvrir dans sa ville. Me connaissant et sachant que, depuis petit, j'adorais en faire et que je gagnais tout le temps, il m'a proposé d'aller essayer. Je me suis fait battre sévèrement. Là, je me suis dit : "Wouah ! Il y a un vrai monde derrière ce geste qui semblait si simple..." J'ai signé dans le club immédiatement.


4. Connais-tu l'histoire de cette discipline ?

Il est difficile de remonter réellement à l'origine de cette pratique. Dans chaque culture, et depuis très longtemps, l'homme a toujours cherché à se mesurer à ses semblables, notamment en termes de force. Le bras de fer, même s'il n'était pas codifié comme aujourd'hui, doit être une pratique extrêmement ancienne.


5. Considères-tu cette discipline comme un sport de combat ou un sport de force ?

Pour moi, le bras de fer est vraiment le point de rencontre entre les deux types de sport. C'est le mariage parfait. On s'entraîne en force quotidiennement, comme le ferait un powerlifter ou un strongman, mais la notion de sparring et d'affrontement contre un adversaire rapproche le bras de fer d'un sport de lutte. D'ailleurs, à l'international, ce sport s'appelle "armwrestling", ce qui porte bien son nom : lutte de bras.



6. Quel est ton palmarès ?

Je parle ici de mon bras droit car, même si j'ai obtenu des titres en bras gauche, je ne m'entraîne pas spécifiquement pour celui-ci et je n'aime pas concourir avec. Voici mon palmarès :

  • Multiple champion de France en catégorie moins de 110 kg,
  • Multiple champion de France en catégorie moins de 100 kg,
  • Multiple champion de France toutes catégories,
  • Vainqueur de nombreux Open internationaux.

À l'échelle mondiale, je me situe entre le top 5 et le top 8.



7. Quelles sont les qualités physiques qu'il faut développer pour devenir un bon ferriste ?

La force, bien sûr, mais aussi une aptitude à connecter les différents groupes musculaires de manière synchronisée et efficace. Contrairement à ce que l'on pense, il y a un gros travail de coordination et de réflexion.


8. Quels sont les muscles les plus sollicités en bras de fer ?

Hormis le bas du corps, tous les muscles sont importants. Toutefois, les muscles les plus sollicités et sur lesquels on se concentre pour le renforcement sont : tous les muscles du poignet et de l'avant-bras (fléchisseurs des doigts, fléchisseurs du poignet, pronateurs, brachio-radial), ainsi que tous les muscles du bras (biceps brachial, brachial antérieur, triceps, épaule).



9. Quelle est ta routine d'entraînement sur une semaine hors compétition ?

En période de préparation pour une compétition, je m'entraîne de manière très structurée, environ 4 à 5 fois par semaine : 2 séances de renforcement général et 3 séances spécifiques. Dans ces moments-là, l'objectif principal est la performance dans ma discipline, le bras de fer sportif. En revanche, hors saison, mon entraînement peut varier énormément. J'aime profiter de ces périodes pour faire d'autres activités qui me plaisent et me permettent de sortir de la rigueur habituelle de l'entraînement. Par exemple, cette année, pendant mes phases hors saison, j'ai fait du grappling, du conditionnement général avec cardio haute intensité, et quelques exercices de strongman.








10. Suis-tu un régime alimentaire spécifique tout au long de l'année ?

Ce qui est demandé dans ma discipline, c'est d'être performant et de rentrer dans ma catégorie de poids le jour de la pesée. Il n'y a pas de recherche esthétique derrière tout ça. Par conséquent, étant un bon vivant, je contrôle mon apport protéique quotidien ainsi que mon hydratation, car ce sont les bases pour être performant et bien récupérer. Au-delà de cela, je n'ai aucune rigueur particulière. Je mange ce que je veux, je bois ce que je veux, et tout cela presque quand je le veux. Je dis "presque" car, hors saison, je pèse environ 109 kg, mais je concours en moins de 100 kg. Je fais donc une phase de "cutting" d'environ dix jours, similaire à ce que font les combattants en MMA, pour atteindre le poids souhaité. Il m'est arrivé d'être pesé à 99,8 kg le matin, et de combattre à 106 kg l'après-midi de la même journée.


11. Peux-tu nous expliquer le concept de « la virgule » sur l'elbow pad ?

Lors d'un combat de bras de fer, le coude est posé sur un elbow pad, et tant qu'il reste en contact avec celui-ci, le coude a le droit de bouger. La "virgule" est un mouvement souvent conseillé aux débutants lorsqu'ils placent leur coude sur la table pour la première fois. Bien que trop simpliste pour les professionnels, ce concept est très utile pour faire comprendre aux novices l'importance de tirer vers soi lorsqu'on vise le côté de la table.


12. Peux-tu nous expliquer la technique du « hook » ?

Le "hook" consiste à "capturer" la main de l'adversaire et à réduire l'espace entre notre épaule et notre main, afin de rester ultra compact et de former un bloc pour ouvrir le bras de l'adversaire.


13. Peux-tu nous expliquer la technique du « top roll » ?

Le "top roll" consiste à effectuer un effet de levier vers l'arrière, en exerçant une pression sur les doigts de l'adversaire. Si ses doigts lâchent, son poignet va s'ouvrir, l'empêchant alors de transférer sa force.


14. Peux-tu nous expliquer la technique de la « presse » ?

La "presse" consiste à placer son épaule derrière sa main, afin d'effectuer une poussée avec son triceps.


15. À quelle(s) occasion(s) utilise-t-on le strap lors d'un combat ?

Le strap est utilisé lorsqu'à la suite d'un premier combat, les mains des deux ferristes se lâchent. Le jeu avec le strap est différent, et certaines personnes peuvent se sentir avantagées avec ce dernier, ce qui fait que beaucoup essaient de simuler des lâchers non volontaires pour y accéder.


16. Quels sont tes futurs objectifs en bras de fer au niveau compétitions ?

En novembre, nous organisons un événement "France contre Serbie". Les meilleurs athlètes des deux pays s'affronteront dans chaque catégorie de poids. Mon objectif est donc de remporter mon combat. Pour 2025, mon objectif principal est de monter sur le podium européen.


17. Pour toi, qui est le plus grand compétiteur de bras de fer de tous les temps et pourquoi ?

Il y a plusieurs noms qui mériteraient d'être cités, mais je dirais que John Brzenk illustre parfaitement ce sport. Il a commencé à l'école, a battu les plus grands, et avec une carrière remarquable, il évolue encore aujourd'hui, à plus de 60 ans, dans les plus grandes sphères du bras de fer. Sa polyvalence et sa force sont hallucinantes.


18. Peux-tu nous parler de ta chaîne YouTube « France Armwrestling » ?

C'est une chaîne YouTube que j'ai lancée il y a quelques années, avec l'objectif de promouvoir la discipline et de créer du contenu ludique pour la communauté du bras de fer en France. Pour l'heure, je ne publie plus dessus car mon public est une niche très restreinte, ce qui fait qu'il n'y a jamais eu de réelle rentabilité. Une chaîne YouTube demande beaucoup de temps, et j'ai choisi de consacrer ce temps à mes projets personnels et professionnels.


19. Quelles sont tes autres passions/loisirs ?

La moto, les voyages à moto en mode déconnexion totale, les bivouacs en nature, la lecture, l'écriture, le tir… et des dizaines d'autres choses. Mon problème est que je suis un passionné dans de nombreux domaines, et malheureusement, je n'ai qu'une vie et les journées ne font que 24 heures.


20. Quelle est ta devise dans la vie ?

Je n'ai pas de devise particulière que je me serais appropriée, alors je vais en créer une pour l'occasion :

"Reste curieux et passionné pour ne pas vieillir.

Ose et persiste pour ne rien regretter et réussir.

Ne refoule jamais ta singularité. Si tu intrigues ou déranges la masse, tu es sur le bon chemin pour t'accomplir."


21. Pour finir cette interview, je te propose de répondre aux questions « existentielles » :

  • Top roll ou hook ?
    Hook

  • Devon Larratt ou Levan Saginashvili ?
    Larratt… mais Levan pour la performance.

  • Force ou endurance ?
    Force

  • Bras droit ou bras gauche ?
    Droit

  • Dorsaux ou biceps ?
    Dorsaux

  • Moto ou trottinette ?
    Moto !

  • Viande ou légumes ?
    Viande

  • Over the Top (avec Stallone) ou Grease (avec John Travolta) ?
    Ça va peut-être choquer, mais je n'ai vu aucun des deux.

  • Avoir les mains de Denis Cyplenkov ou la jeunesse de Schoolboy ?
    La jeunesse de Schoolboy.

  • Et pour conclure : Se faire briser un bras par John Brzenk ou se faire briser un tibia par Jérôme Le Banner (malheureusement, il faut choisir… lol) ?
    Le tibia par Le Banner, car les fractures liées au bras de fer, bien que très rares dans le circuit professionnel, sont plus vicieuses qu'une fracture d'un tibia suite à un choc.



    Merci à Allan pour cette interview !
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